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Vous avez dit "carte officielle"?

 

Certains pilotes veulent rajouter de la réglementation là où il n'y en a pas… Ils croient que certaines cartes sont "officielles" et d'autres ne le sont pas ! S'ils vous le disent, répondez-leur de faire état du texte précisant ce qu'est une "carte officielle". Silence sur la fréquence… Fin du débat ! Vous pouvez leur préciser que la réglementation précise seulement que, pour tout vol, un pilote se doit d'avoir à bord "la documentation" adéquate pour réaliser le vol envisagé. C'est tout et c'est très bien ainsi.

Pour aller plus loin, vous pouvez leur préciser qu'à la limite, on peut naviguer avec une carte géographique de la France si l'on a pris soin au préalable de reporter toutes les zones de l'espace aérien. Dans la pratique, il n'y a aucun intérêt à le faire mais dans le principe, c'est possible.

Ils résistent encore, soutenant mordicus que la "documentation officielle" est la seule à utiliser… Les "pervers" vous soutiendront que ces cartes sont utilisables au sol pour la préparation d'une navigation mais pas en vol.

Poursuivez donc en demandant quelles cartes en route et fiches d'approche les pilotes IFR - de l'administration française et de nombreuses compagnies aériennes françaises - utilisent en vol ? Et là vous donnez la réponse : les cartes et fiches Jeppesen, diffusées par une société… privée américaine, filiale du groupe Boeing ! Même à Air France, ce sont les cartes Lido qu'utilisent les pilotes, elles sont produites et vendues par... Lufthansa.

Donc disons-le une fois pour toute : les cartes obligatoires n'existent pas. L'Etat français, via le Service de l'information aéronautique diffuse des cartes (du 1/250.000e au 1/1.000.000e) ainsi que les OACI-IGN au 1/500.000e mais il n'y a aucune obligation à les utiliser. L'usage d'une "CartaBossy" comme seule carte à bord est possible. Elle est particulièrement bien adaptée pour les longues navigations tandis qu'une 1/250.000e du SIA sera plus lisible si l'on fait le tour d'une grande agglomération.

Dans les deux cas - carte privée ou non - les données de base (la "surcharge aéronautique") provient en France du SIA. Mais la mise en forme peut ensuite varier selon les choix et le savoir-faire de l'éditeur de la carte. Un exemple, la CartaBossy a été la première, avec l'avènement naissant du GPS, à mentionner les codes OACI près des aérodromes afin de faciliter la tâche des pilotes. Le principe a évidemment été repris les années suivantes par d'autres cartes… Ainsi, les cartes privées ont souvent servi de "catalyseur" aux cartes du SIA et c'est très bien ainsi.

La CartaBossy indique depuis longtemps les plates-formes ULM ce que ne proposaient pas les autres cartes, "bloquées" depuis des années sur l'avion ou l'hélicoptère certifiés comme seuls aéronefs circulant en aviation générale…
Sur la CartaBossy sont clairement indiquées les fréquences des différents services d'information en vol, les fréquences Atis, le sens du tour de piste, le QFU préférentiel, les horaires d'activation de certaines zones, bref un outil vraiment pratique réalisé pour des pilotes par un pilote qui connaît la réalité d'un cockpit d'avion léger ou d'ULM, avec le vécu de la pratique et non pas simplement d'une approche théorique.

Pendant des décennies, les IGN-OACI étaient limitées dans le plan vertical à un modeste 5.000 ft AMSL et il fallait prendre d'autres cartes pour voler plus haut tandis que la CartaBossy offre depuis longtemps le FL185 sachant  que le FL125 reste le plafond pratique pour beaucoup de pilotes VFR puisqu'au dessus, l'usage de l'oxygène s'impose.
Bref, l'erreur est humaine mais ce n'est pas parce qu'une carte est "privée" qu'elle en contient plus, loin de là ! Et si c'est le cas, les nouveaux outils que sont les réseaux sociaux permettent de faire remonter d'éventuelles erreurs très rapidement, avec une diffusion sur le site cartabossy.com des corrections à apporter.

En résumé, nos cartes font progresser l'ensemble des acteurs de la cartographie aéronautique, au bénéfice des pilotes, et nous en sommes plutôt fiers.

Bons vols à toutes et à tous, en toute sécurité.

 

 

 

Pour aller plus loin: 
 

 

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