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Plusieurs harmonisations typographiques sont détaillées en légende, telles que les altitudes toujours sur 2 ou 3 chiffres en gras (centaines de pieds) et toujours en italique (pieds).

 

Pour aller plus loin:

La philosophie de la CartaBossy

 

 

Destinée au pilote VFR ayant besoin d’une carte appropriée à la route envisagée et à toute autre route de déroutement, pratique et peu encombrante, la "CartaBossy" au 1:1.000.000 est bien adaptée aux grands vols par beau temps.

Utilisant les normes internationales, la surcharge aéronautique présente toutes les informations nécessaires sous un format qui sauvegarde la lisibilité.

Avant toute utilisation, étudiez soigneusement la légende de la carte ici.

 

Les principes généraux de sa conception

 

La carte est imprimée recto-verso sur papier pelliculé. Elle est pratiquement indéchirable et étanche. Sur le premier pli au recto, une mini carte présente l'étendue géographique couverte par la carte elle-même, les cartes adjacentes existantes, les valeurs de la déclinaison magnétique, les régions d'information de vol (nom de la FIR, code OACI, fréquences, VOLMET associé). Au dos, la légende est immédiatement accessible.

 

Un aide-mémoire - pour ne rien oublier avant le vol - et un résumé des règles de l’air occupent des espaces vides, tandis que des informations complémentaires, trop difficiles à intégrer dans la carte elle-même, sont listées par type et par pays (horaires d'activité des zones, coordonnées géographiques et téléphoniques des plate-formes, identification de la piste, particularités du pays).

 

Pour chaque zone les informations sont prioritairement indiquées directement dans la carte. La zone ne sera listée que s'il reste des infos intéressantes à connaître. La projection utilisée (conique conforme de Lambert avec deux parallèles sécants) permet un meilleur respect de l’échelle sur la totalité de la carte. La grille des méridiens et des parallèles est graduée de minute en minute. Pour déterminer sans hésitation latitude et longitude d'un quadrangle donné, graduations et valeur en degrés sont toujours placés du coté des valeurs croissantes.

 

En VFR de voyage les pilotes ont besoin de temps libre, de temps disponible pour rester « devant l'avion », anticiper ou réagir face aux aléas. La carte est conçue pour ne pas trop consommer cette réserve de temps : le suivi des normes internationales garantit une familiarisation rapide et persistante si elle est utilisée régulièrement lors des vols, préparation comprise. Les choix faits par le concepteur donnent la priorité à la clarté et à la rapidité de lecture, en ré-assemblant les structures si nécessaire pour les rendre plus compréhensibles.

 

Dans le plan vertical, la carte n’indique pas les espaces aériens dont le plafond ne dépasse pas 500 pieds AGL ou dont le plancher est supérieur à 18.500 pieds (anticipant une future altitude de transition harmonisée), compte tenu de l'impossibilité de voler en croisière à moins de 500 pieds ou au-dessus du niveau de vol F195.

 

Les données aéronautiques

 

En règle générale, le rouge implique une interdiction, le bleu une obligation et le vert une facilitation.

 

- Les aérodromes :

Ils sont classés en fonction des possibilités d’accès et non en fonction de leur situation administrative.

L’aérodrome est classé ouvert (symbole avec cavaliers) si n’importe quel pilote détenteur d’une licence en état de validité peut y accéder sans préavis avec un aéronef "standard" (avion, ULM). Les cavaliers violets au lieu de bleus indiquent que des restrictions peuvent s'appliquer aux ULM, il est alors conseillé d'étudier la carte VAC pour ces derniers.

L’aérodrome est classé interdit (sans cavaliers, et en rouge) si le même pilote avec le même aéronef ne peut normalement jamais y accéder.

L'aérodrome est classé ouvert avec des restrictions (sans cavaliers, bleu) dans les autres cas. Les aérodromes utilisables seulement sur invitation (terrains privés) figurent dans cette classe.

La taille et la forme du symbole Aérodrome permettent immédiatement de détecter si la piste principale est longue (grand symbole à fond plein ou symbole moyen à fond blanc si la longueur de piste est inférieure à 1.000 m).

Des symboles Piste et Aérodrome à fonds opposés indiquent une piste en dur (fond plein). Une piste tronquée indique un terrain à caractéristique "montagne", la piste étant tronquée en extrémité d'atterrissage. Un petit symbole aérodrome et un texte limité aux 4 chiffres de l'index caractérisent une plate-forme ULM.

L'étiquette associée aux aérodromes donne assez d'informations pour permettre d'arriver sur un terrain imprévu sans autre document, pouvant ainsi remplacer une carte VAC en cas de déroutement. Ces informations sont disposées dans l'ordre de leur utilisation en arrivée (ligne par ligne, de haut en bas).

 

- Les moyens de radionavigation :

VOR, DME et autres NDB/Locator figurent sur la carte (sauf problème de lisibilité). Les roses VOR sont calées selon le nord magnétique au degré près et sont supprimées en cas de surcharge.

 

- Les points de report et itinéraire :

Tous les points de reports VFR sont indiqués, sauf quelques points d’entrée/sortie très proches et en cas de surcharge.

Si tous les itinéraires de transit obligatoires ou recommandés sont indiqués, il n’y a aucun cheminement d’arrivée ou de départ, la plupart étant inexploitables à l’échelle de la carte. Les routes magnétiques données le sont toujours en début de tronçon et les distances (en nautiques) au milieu. Au-dessous du tronçon se trouve la fréquence à utiliser et au-dessus, le ou les niveaux utilisables si nécessaire.

Quelques itinéraires de transit sont proposés en supplément par le concepteur en fonction de la complexité de la région et du degré de confiance acquis.

 

- Les espaces aériens :

Utilisable en VFR de jour, on ne doit pas s’étonner de l’absence d’une zone active uniquement de nuit ou d’une zone dont le plafond est à 500 pieds/sol. En navigant à ce niveau, le pilote ne pénètre pas dans la zone et n’a donc pas nécessité de la connaître.

La carte a été conçue en gardant constamment à l’esprit que le pilote a besoin d’un outil le plus simple possible, la sécurité du vol nécessitant une bonne disponibilité d’esprit.

Des zones sont globalisées quand les éléments de base ont les mêmes conditions de pénétration et le même gestionnaire. A l’inverse, il est parfois procédé à un découpage supplémentaire pour tenir compte de la représentation plane.

Les zones P, R et T (temporary reserved area, cross border area, zones interdites ou réglementées temporaires) sont catégorisées en fonction de leurs conditions de pénétration, interdite (P), sur autorisation préalable (PPR), autorisée avec obligation de suivre des instructions (CTL) et autorisée après simple contact radio (RDO). La largeur de la bordure est très légèrement fonction du plancher de la zone (à plancher très élevé, largeur plus faible).

Les limites et les fréquences des secteurs d’information de vol sont directement figurées sur la carte. Dans les parties où deux secteurs se chevauchent, nous indiquons prioritairement les éléments du secteur le plus bas. 

Au dessus de 30+h10 (comprendre le plus élevé des deux niveaux 3000 ft AMSL ou 1000 ft/sol), les VFR sont libres de circuler de la même manière en classes E et G : les minimums VMC sdnt les mêmes, le contact radio reste  facultatif. Dans cette tranche d'espace, on peut se permettre de ne pas distinguer classes E et G.

En dessous de 30+h10, en E les minimums VMC restent standard, tandis qu'en G des valeurs nettement plus faibles (1,5km-0/0) sont acceptées.

Ne pas indiquer les classes E apporte un gain en lisibilité très sensible

Ce choix a les conséquences suivantes :

- a) en cas de météo convenable (visibilité supérieure à 5 km, nuages à plus de 1.500 m/1.000 ft), le pilote n'en tire que des avantages (lisibilité, simplification). - b) en cas de météo dégradée, le VFR est déjà confiné sous 30+h10 (cf. tableau VMC) . Sous h07 il n'y a que des CTR et jamais de classe E (cf OACI).

In fine, le pilote devrait tenir compte de la présence d'un espace de classe E  quand il se trouve entre h07 et 30+h10 et que la visibilité estimée devient inférieure à 5 km ou la distance aux nuages inférieure à 1500/300m.

Il est évident que la charge de travail en conditions marginales incite à faire le plus simple possible.

- Fréquences VHF com et nav:

Celles-ci étant toutes comprises entre 108 et 137 MHz, le chiffre 1 des centaines est invariable et peut donc être omis (18.05 pour 118.05). Les fréquences à espacement réduit 8.33 kHz sont identifiées par la présence de trois chiffres après le point décimal. Ainsi la fréquence 127.780 à afficher sur votre VHF sera indiquée 27.780 sur la carte. Et 123.400 simplement indiquée 23.4. Ceci pour alléger au maximum la carte et maintenir sa bonne lisibilité et en supprimant des chiffres évidents…

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